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La 32e édition du Challenge Jean-Mouge est organisée par les Toques normandes et l'ICEP-CFA, qui forme, chaque année, plus de 1 100 apprentis.
Mercredi, Stéphane Levesque, président des Toques normandes, et Stéphane Pugnat, président du jury, ont remis les prix aux heureux gagnants de ce concours de cuisine qui, selon eux, confirme les atouts de la formation par voie de l'apprentissage.
« Nous avons eu la chance de pouvoir goûter des plats de grande qualité. Cela occulte le faible nombre de participants cette année. »
À partir d'un panier-surprise, les six candidats ont rivalisé de talents pour confectionner un plat et un dessert : une pintade valorisant les produits normands et un dessert sur le thème de la Forêt noire.
Le lauréat, Vincent Martinais, 19 ans, est animé par le désir d'apprendre et de créer. Après des études secondaires suivies au lycée Laplace, il choisit, en seconde, de s'orienter vers un métier manuel. « J'ai d'abord cherché, en vain, un apprentissage en pâtisserie, puis j'ai décidé de redoubler plutôt que d'aller en 1re. Bien que n'aimant pas la cuisine au départ, j'ai répondu à une offre du restaurant La glycine, qui cherchait un apprenti cuisinier. »
Après deux années d'apprentissage, il obtient une des trois meilleures notes de CAP du Calvados et prépare actuellement son brevet professionnel. « J'ai la chance d'avoir un chef très cool en cuisine. Il y a une superbe ambiance. J'aime créer, apprendre, découvrir de nouvelles saveurs et partager les idées. »
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Originaire du Bangladesh, Pangkaj Datta vient de reprendre le restaurant la Pommeraie, à Treis-Sants-en-Ouche. À 24 ans seulement, le jeune chef diplômé ne manque ni de créativité, ni d’ambition. Rencontre.
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Le foie gras aux pommes, à la figue et au cacao, un plat dont le jeune chef est fier - (Photo PN)
La Pommeraie est un établissement réputé aux portes de BernayLa cuisine, cela ne s'improvise pasLa jeune homme a d'ores et déjà accueilli une clientèle nombreuseLe jeune chef en son royaume : les cuisines de la PommeraieLe nouveau propriétaire de la PommeraieLe foie gras aux pommes, à la figue et au cacao, un plat dont le jeune chef est fier
Avec sa réputation d’excellence, la gastronomie française est source d’inspiration, bien au-delà des frontières de l’Hexagone. Originaire du Bangladesh, Pangkaj Datta a décidé de s’approprier les secrets de cette cuisine.
Un parcours exemplaire
« J’ai quitté mon pays natal à l’âge de 15 ans pour passer un CAP puis un Bac professionnel cuisine au Centre de formation des apprentis de Val-de-Reuil, où j’ai d’ailleurs décroché, en 2018, le premier prix dans la catégorie Parcours d’excellence. Cette formation, suivie parallèlement à l’apprentissage du français, m’a beaucoup appris. Mon 3e prix au Challenge Jean-Monge, réunissant à Caen des apprentis de toute la Normandie à l’initiative des Toques normandes, a renforcé mon ambition. J’ai obtenu la note de 17,5/20 pour mon ballotin de pintade farcie. Ces expériences m’ont conforté dans la certitude que rien n’est impossible aux audacieux », confie le jeune homme, aujourd’hui âgé de 24 ans.
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Et de l’audace, il en fallait aussi pour reprendre début décembre le restaurant la Pommeraie, un établissement réputé, construit en 1992, aux portes de Bernay, à Saint-Quentin-des-Isles (commune déléguée de Treis-Sants-en-Ouche), par Monique et Sébastien Rodrigue, propriétaires pendant vingt-quatre ans. Fondé par ses prédécesseurs, Jacqueline Patin et son défunt mari, le restaurant, d’une capacité de 125 couverts, est une adresse incontournable, notamment pour l’accueil de séminaires et les réceptions.
« On m’a déconseillé de m’installer si peu de temps avant Noël. Mais après plusieurs mois passés comme sous-chef à la Calèche, à Beaumont-le-Roger, je souhaitais me lancer. La période des fêtes s’est déroulée sans encombres. Nous avons notamment proposé de la vente à emporter. Il n’empêche, en dehors d’une apprentie, je suis le plus jeune de notre équipe de six personnes », souligne Pangkaj Datta.
Foie gras aux pommes et au cacao
Lorsque l’on aime à ce point les défis, il n’est pas question de se cantonner à l’application basique de telle ou telle recette. Le jeune chef se livre, au moins deux après-midi par semaine, à de multiples expérimentations, avec une ambition : proposer une cuisine française à la fois traditionnelle et créative.
Il s’agit de tester de nouvelles combinaisons d’ingrédients, de saveurs et d’assaisonnements, d’introduire une touche personnelle, y compris dans les grands classiques comme le canard à l’orange.
« J’échange beaucoup avec les clients, pour affiner ma carte. J’ai pu constater que mon risotto à la truffe et aux coques ou mon foie gras aux pommes et au cacao, que j’ai pourtant hésité à intégrer à la carte, étaient appréciés. Le nom du restaurant et le terroir normand m’invitent à décliner notamment la pomme dans tous ses états », ajoute le passionné à l’âme d’alchimiste.
Une clientèle nombreuse s’est déjà laissé tenter par les menus élaborés comme par les formules qui rendent la gastronomie accessible à toutes les bourses.
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Le challenge Jean-Mouge est un concours de cuisine réservé aux meilleurs apprentis Normands. La 32e édition a vu le Beaumontais Pangkaj Datta prendre la 3e place du podium.
En compagnie de Franck Sourice, chef du restaurant La Calèche, Pangkaj Datta, toque visée sur la tête, a laissé les casseroles de côté quelques secondes, pour présenter sa coupe et son diplôme. Le tandem peut afficher un large sourire. -
En compagnie de Franck Sourice, chef du restaurant La Calèche, Pangkaj Datta, toque visée sur la tête, a laissé les casseroles de côté quelques secondes, pour présenter sa coupe et son diplôme. Le tandem peut afficher un large sourire. -
Par Erick Lavenas
Publié le 4 Déc 16 à 7:00 mis à jour le 29 Nov 16 à 16:37
Le Courrier de l'Eure
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Arrivé du Bangladesh en février 2014, Pangkaj Datta ne parlait pas un mot de Français. Trois ans plus tard, même si son Français est encore hésitant, son parcours est lui étonnant. CAP de cuisine en poche, et actuellement en 2e année de Brevet Professionnel au CFA de Val-de-Reuil, ce jeune de 18 ans vient de décrocher le 9 novembre dernier à Caen, la 3e place de la 32e édition du challenge Jean-Mouge. Ce concours de cuisine organisé par les Toques Normandes et l’Icep-CFA de Caen, récompense et met en concurrence les trois meilleurs apprentis cuisiniers des CFA de chacun des cinq départements normands. « Pangkaj est très attentif, il a une capacité de mémoire et de réactivité au-dessus de la moyenne. On lui dit les choses une fois, ce n’est pas la peine de répéter 50 fois. Et ça, c’est très important dans une cuisine », pointe en grand connaisseur Franck Sourice, chef du restaurant La Calèche à Beaumont-le-Roger, où depuis un an et demi le Beaumontais officie comme apprenti.
17,5 sur 20 en pratique
C’est en obtenant la meilleure note au CAP cuisine du CFA de Val-de-Reuil en 2015, que Pangkaj a été sélectionné pour participer à ce challenge Jean-Mouge, destiné à promouvoir et récompenser la qualité de la formation reçue en apprentissage. « J’avais terminé 1er avec 15,76 de moyenne générale et 17,5 en pratique ».
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Sébastien et Monique Rodrigue, à la tête du restaurant la Pommeraie à Treis-Sants-en-Ouche, près de Bernay, depuis 24 ans, passent le témoin à Pangkaj Datta et Adeline Leconte.
Pangkaj Datta et Adeline Leconte, un jeune couple plein d'ambitions vous attendent dans leur restaurant situé sur la Départementale 438 entre Bernay et Broglie
Pangkaj Datta et Adeline Leconte, un jeune couple plein d’ambitions vous attendent dans leur restaurant situé sur la Départementale 438 entre Bernay et Broglie (© Eveil normand)
Par serge.velain
Publié le 17 Jan 22 à 8:04
L'Éveil Normand
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Depuis le 4 décembre dernier, Pangkaj Datta et Adeline Leconte sont les nouveaux propriétaires du Restaurant La Pommeraie, à Treis-Sants-en-Ouche, près de Bernay (Eure). Ils succèdent ainsi à Sébastien et Monique Rodrigue, à la tête de cet établissement renommé depuis 24 ans. 24 ans, c’est aussi l’âge de Pangkaj Datta, nouveau patron de La Pommeraie…
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Né au Bangladesh, Pangkaj a suivi sa formation depuis 2014 au CFA du Val-de-Reuil, obtenant un CAP puis un Brevet de cuisine. Depuis plusieurs années il était employé, tout comme sa compagne, au restaurant La Calèche, à Beaumont-le-Roger. Passionné de cuisine française, c’est en regardant l’émission Master Chef à la télévision qu’il a décidé de devenir cuisinier. Depuis ses talents ont été récompensés par un prix au challenge Jean Mouge et en 2018 il a obtenu le trophée du parcours exemplaire décerné par le CFA de Val-de-Reuil. « C’est un cabinet de conseil qui nous a informés de l’opportunité de reprendre cet établissement », confient ces nouveaux jeunes dirigeants.
Cuisine traditionnelle et créative
Convaincu du potentiel du restaurant (situation, parking, terrasse, capacité d’accueil) le jeune couple s’est rapidement décidé à négocier cette reprise. Soucieux de répondre aux attentes de la clientèle, Pangkaj Datta et Adeline Leconte, pleins d’ambition, se montrent déterminés à proposer une cuisine traditionnelle et créative.
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Avec la vente à emporter, ils proposeront également l’ardoise à 19 € (entrée, plat, dessert) ainsi que deux menus à 30 et 44 € sans oublier les repas de groupes et d’associations. Le jeune couple est motivé.
« Depuis que nous avons repris le restaurant, nous avons gagné en autonomie et en responsabilité. La période est compliquée en raison des contraintes sanitaires liées au Covid mais nous avons choisi de jouer cette carte. »
Pangkaj Datta et Adeline Leconte
Nouveaux patrons du restaurant La Pommeraie
Et de remercier Sébastien et Monique Rodrigue, qui accompagnent les repreneurs dans cette période de transition.
À signaler également, le jeune couple de repreneurs recherche encore du personnel motivé, tant en salle qu’en cuisine.
Pratique : Le restaurant La Pommeraie, 38, route de l’Allée des Dames à Saint-Quentin-des-Isles, D 438 Treis-Sants-en-Ouche, est ouvert du mardi au dimanche midi. Tél. 02 32 45 28 88.
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Trophées de l’apprentissage
L’apprentissage mis à l’honneur à Louviers !
Jeudi 6 décembre, la Ville de Louviers a accueilli la quatrième cérémonie des Trophées de l’apprentissage. Un évènement organisé par le Centre de formation des apprentis interconsulaire de l’Eure (CFAIE), avec le soutien de l’Agglo Seine-Eure.
Sept apprentis ont été mis à l’honneur, jeudi 6 décembre 2018, à l’occasion de la quatrième cérémonie des Trophées de l’apprentissage. Un évènement organisé par le Centre de formation des apprentis interconsulaire de l’Eure (CFAIE) et l’Agglo Seine-Eure, qui s’est déroulé au théâtre du Grand Forum de Louviers.
Pour François-Xavier Priollaud, maire de Louviers et président délégué de l’Agglo Seine-Eure, à l’initiative de ces Trophées de l’apprentissage, « les jeunes de notre territoire ont du talent. Cette cérémonie a pour objectif de les mettre en lumière, de récompenser les pépites qui sont les professionnels de demain ».
Un succès pour cette cérémonie dédiée à la promotion de l’apprentissage, l’une des voies de réussite de l’insertion professionnelle : 80% des apprentis sont embauchés à l’issue de leur formation, indique le CFAIE.
Passion, talent, implication, goût du travail bien fait, sens de l’effort, esprit d’initiative et de responsabilité : autant de valeurs mises à l’honneur à travers ces Trophées de l’apprentissage.
Les lauréats
Trophée du parcours exemplaire : Pangkaj Datta, BP Arts de la Cuisine
Trophée de l’Agglomération : Tiffanie Bance, BP Boulangerie
Trophée de l’espoir : Anthony Caffiaux, BP Mécanique Automobile
Trophée du civisme : Lamine Barry, CAP Vente
Trophée de la réussite professionnelle : Vincente Langlois, Coiffeuse
Trophée des champions : Marion Jouen, Fleuriste
Trophée du mérite : Abass Keita, MC Traiteur